L'Olympique Lyonnais l'avait emporté 3 à 1 au match aller, au terme d'une rencontre vraiment enlevée. Normalement si l'OL conservait son sérieux et son talent du match aller, il devait pouvoir se qualifier pour la phase de poules de la Ligue des Champions.
Composition de l'équipe lyonnaise : Lloris - Reveillère, Lovren, Koné, Cissokho - Briand, Gonalons, Kallström, Bastos - Gomis, Lisandro
Durant la première mi-temps, pas grand chose à se mettre sous la dent. Les russes abusent du jeu long. Ils possèdent le ballon (60% de possession) mais ne savent pas trop quoi en faire. Les lyonnais défendent bien, parfois trop bas, et procèdent en contre, parfois avec danger, comme à la 20e minute lorsque Gonalons frappe à une vingtaine de mètres du but, mais le gardien détourne la frappe en corner. Sur le corner qui suit, Bastos reprend le ballon de volée mais trop haut. On s'est tellement ennuyé, que Christophe Josse, journaliste à Canal Plus, et qui commentait le match nous sort à la 32e minute une blague made in esprit canal : "Mieux vaut tatare que jamais..." (à propos du fait qu'Olivier Tallaron, homme de terrain ce soir, avait fait sa première intervention durant la rencontre, c'est vrai que ça nous change de Laurent Paganelli).
Concernant l'arbitrage durant cette première mi-temps, deux pénaltys oubliés, un de chaque côté. A la 19e minute, Koné touche le ballon de la main volontaire, mais l'arbitre ne réagit pas. Et à la 36e minute, Jimmy Briand tire sur un défenseur russe, ça touche tout d'abord son corps puis ensuite sa main, le pénalty aurait pu être sifflé. A la 45+1e minute, premier carton jaune du match pour le milieu offensif Kisliak, sur un pied trop haut sur Lisandro Lopez
En deuxième mi-temps, le jeu a enfin pris le pas sur l'enjeu. Lyon se sera fait très peur, car le club rhodanien aura loupé deux énormes occasions, tout d'abord à la 57e minute avec Gomis qui part à la limite du hors-jeu, il élimine le gardien, et il tire, mais il est contré par le défenseur russe. Une action qui nous rappelle le tir contré de Bastos à l'aller après une passe de Gomis qui avait éliminé de la même façon le gardien adverse. A la 68e minute, Lisandro loupe un face à face après une ouverture lumineuse de Bastos. Dans la même minute, Lebedenko dépose une tête cadrée, mais qui trouve les mains de Lloris, auteur d'une très belle claquette.
A la 69e minute, le Rubin Kazan procède à deux changements avec les entrées de Martins (l'attaquant nigérian, ancien joueur de l'Inter Milan) et Medvedev (aucun rapport avec le président russe). Ces entrées auront été déterminantes pour le club russe, Kazan se montrant beaucoup plus dangereux. Lloris se montre encore impérial à la 76e minute après un tir de Medvedev à l'entrée de surface consécutif à une remise de la poitrine de Martins.
Dans la minute suivante, le club russe ouvre le score, le ballon arrive dans la surface, Martins remise de la tête, sur Natcho, qui ne loupe pas l'occasion de marquer. On pense alors que l'OL va se faire éliminer. En effet, Lyon est acculé sur son but, subit...
Mais à la 82e minute, un changement va être déterminant, Pjanic remplace Gomis. Sur un une-deux entre Pjanic et Bastos, le joueur bosniaque trouve la barre transversale. Dans la minute suivante, Bakary Koné, encore habitué aux joutes du National au mois de mai, marque de la tête sur corner, il devance une sortie un peu ratée du gardien.
L'Olympique Lyonnais est qualifié pour la 12e consécutivement pour les phases de poule de la Ligue des Champions, félicitations !
Statistiques :
Corners : Kazan 6-6 Lyon
Hors-jeu : Kazan 1-1 Lyon
Tirs : Kazan 10-12 Lyon
Tirs Cadrés : Kazan 4-6 Lyon
Possession : Kazan 56%-44% Lyon
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