Lors de la précédente semaine européenne, les résultats n'avaient pas été fameux pour les clubs français, pour ne pas dire catastrophiques. Cette semaine ce n'est pas mieux, excepté au moins une courte victoire du PSG face au Slovan Bratislava 1-0 en Europa League. Retour sur les résultats des cinq équipes engagées en Coupe d'Europe : Lille, Marseille, Lyon, PSG et Rennes.
LIGUE DES CHAMPIONS
L'Olympique Lyonnais n'y a vu que du feu face à l'armada du Real Madrid. La supériorité technique insoupçonnée avait le début de la rencontre s'est vérifiée au cours de la rencontre. Même si cette équipe n'est pas au niveau du FC Barcelone, cette équipe est en net progrès. Benzema, Cristiano Ronaldo, Di Maria, Özil, ça ferait rêver pas mal de monde surtout avec comme milieux relayeurs juste derrière Xavi Alonso et Khedira. Le Real Madrid domine le début de la rencontre et ceci est conclu sur coup franc par Cristiano Ronaldo en force. Auparavant Karim Benzema a eu l'occasion de marquer à la 10e minute, mais Hugo Lloris dévie bien le ballon en corner. La défense centrale lyonnaise est mise en difficulté, et ceci se voit notamment lors de différentes hésitantes de Cris, averti rapidement d'un carton jaune. Autre soucis pour la défense lyonnaise, c'est la blessure de Dejan Lovren, remplacé par Bakary Koné. Les Lyonnais poussent en fin de première mi-temps et se créent une véritable occasion de but par Yoann Gourcuff, mais Iker Casillas, l'un des meilleurs gardiens du monde, détourne le ballon. A la mi-temps, Lyon n'est mené qu'1-0 mais on est inquiet par la maîtrise des joueurs madrilènes. La reprise démarre sous de meilleurs auspices, Lyon joue plus haut, parvient à jouer sur toute la largeur du terrain. Mais un malheur n'arrivant jamais seul, Lyon encaisse un second but lors de leur temps fort. Le pénalty est plus que discutable avec le célèbre plongeon made in Cristiano Ronaldo. Ce dernier se charge de le transformer, et tire en force au milieu du but. Au final, le Real Madrid mérite sa victoire et Lyon devra absolument gagner ses deux prochaines rencontres, sous peine de finir troisième.
Le constat est alarmant aussi concernant le LOSC. Du fait de ses mauvais résultats aux matches aller (2 nuls et 1 défaite), le LOSC se doit de gagner à Milan contre l'Inter. Cette équipe intériste est mal en point en championnat et n'est classé que 17e. Mais en Ligue des Champions, cela va beaucoup mieux puisqu'ils sont en tête du classement. La composition de départ est très osée avec un 4-4-2. Peut être trop osé quand on connaît le résultat. Sur les ailes, on a Hazard côté gauche et Cole côté droit. Lille joue avec deux pointes avec Jelen et Sow. Rudy Garcia doit faire face au forfait de Florent Balmont. Le premier quart d'heure est à l'avantage des Lillois, sans pour autant mettre en danger le gardien italien. Les Lillois encaissent un but sur corner, par l'intermédiaire de Walter Samuel, le défenseur central argentin, de la tête. Ce dernier est étrangement seul, et n'a aucun mal à mettre le ballon au fond des filets. Ce qui va paraître étrange, c'est le comportement de cette équipe lilloise. On a eu l'impression que cette équipe de l'Inter Milan contrôlait la partie, en endormant les Lillois, en cassant le rythme. Le LOSC ne se montre guère tranchant et collectif. Individuellement ces joueurs sont forts mais voila il y a un réel manque de liant entre les lignes. Lille se montre dangereux une seule fois en première mi-temps sur un tir lointain d'Eden Hazard bien repoussé par le gardien italien. En seconde mi-temps, rien à faire. De Melo remplace Jelen. Mais le comportement de l'équipe lilloise reste le même. Et ce n'est pas surprenant de voir l'Inter Milan inscrire un second but grâce à Diego Milito (qui aura réussi à tirer auparavant une fois sur la barre et de rater une occasion plus qu'immanquable). Lille enchaîne les corners mais sans succès. En fin de rencontre, Lille réduit le score dans les dix dernières minutes. Au final plus rien ne sera marqué, l'Inter Milan a fait parlé son expérience européenne. La qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions sont plus que compromises pour le club nordiste.
L'Olympique de Marseille est en net regain de forme, sans pour autant être séduisant au niveau du jeu. Par contre l'équipe a retrouvé un nouvel état d'esprit. Cependant, il serait idiot de dénigrer le résultat obtenu à Arsenal. En première mi-temps les Marseillais cadrillent bien l'ensemble du terrain durant la première demi-heure sans pour autant mettre en danger le gardien polonais d'Arsenal, mis à part sur le tir de Rémy, trop croisé à la 24e minute. Par la suite, ce sont les Cannoniers d'Arsenal qui mettent en danger le but marseillais. Ces derniers résistent miraculeusement grâce à une maladresse incroyable des attaquants londoniens. A la mi-temps, Marseille a surpris, maintenant est-ce que cela va durer ? La seconde mi-temps ne sera pas d'un grand niveau de football, l'OM a répondu au niveau de l'engagement, c'est l'essentiel. Ils prennent un point dans la besace et sont bien placés pour se qualifier. Il faudra gagner contre l'Olympiakos pour assurer cette qualification en huitièmes de finale.
EUROPA LEAGUE
Oui le PSG n'a gagné que par 1-0 contre Bratislava, oui le PSG n'a pas été convaincant, oui le PSG est capable de beaucoup mieux. Mais bon l'essentiel est la victoire quand même. Et Bratislava n'est pas une belle équipe, complètement regroupée dans son camp. Après le PSG n'a pas réellement joué en équipe : Erding a été particulièrement mauvais, Menez a été comme d'habitude ultra individualiste, Pastore est fatigué mais il nous gratifie toujours de beaux gestes. Seul Nene a effectué une belle prestation au niveau du jeu offensif. L'absence de Clément Chantôme touche énormément au milieu de terrain. En effet Bodmer joue plus bas, et très sincèrement il n'est pas fait pour ce poste. Il est lent, manque d'impact physique et sa complémentarité avec Sissoko est à remettre en question. Les latéraux (Ceara et Armand) ne sont pas assez montés et n'ont pas apporté l'aide nécessaire en attaque. Les défenseurs centraux Lugano et Sakho ont été solides et n'ont pas été mis en danger par les attaquants slovaques (ah bon il y en avait ?). Nicolas Douchez a vécu une soirée tranquille, n'effectuant que quelques arrêts sur des tirs manquant de puissance. L'arbitrage à cinq reste une aberration, on l'a encore vu hier soir sur deux actions. Le but de Diego Lugano aurait dû être accordé, il n'y avait pas hors jeu. Enfin à la 83e minute, Mevlut Erding est ceinturé par un défenseur slovaque sous les yeux de l'arbitre placé derrière les buts. L'arbitre centrale a sifflé faute...d'Erding. L'arbitrage vidéo serait une aberration et détruirait tout ce qui fait la beauté de ce sport, mais ce n'est pas la première fois que l'on constate que l'arbitrage à cinq ne fonctionne pas. Si c'est pour arbitrer de cette façon, autant laisser un seul arbitre centrale et ses deux assistants. En tout cas pour revenir au PSG, un nul à Salzburg lui suffirait pour se qualifier pour les seizièmes de finale de l'Europa League. Maintenant il faut récupérer avant un déplacement dimanche à Bordeaux, équipe faible, certes, mais sur un terrain qui ne réussit généralement pas au club de la capitale.
Chaque fois que le Stade Rennais participe à une coupe d'Europe, on réagit de la même façon. Mais que fait ce club s'il snobe à chaque fois cette compétition ?! Ce qu'on a vu hier soir est honteux. Pourtant les Rennais avaient bien commencé avec un but de Mangane à la 2e minute. Pendant 20 minutes, Rennes maîtrise la partie et on entend même les 600 supporters rennais ayant fait le déplacement (oui je vous l'accorde c'est surprenant). Par la suite, plus rien, le Celtic Glasgow prend en main le match et fait preuve d'un réalisme qui fait froid dans le dos. Rennes encaisse trois buts pratiquement sur les trois tirs écossais. Rennes ne peut rien faire sans un véritable état d'esprit et sans un grand gardien. Rennes fait honte au foot français, pas une seule victoire en phase de poules en C3. Il faut se remettre en question dans ce club, car on a vraiment l'impression que ce club stagne, ou qu'il ne veut pas se donner les moyens de grandir. Pourtant il y a un excellent centre de formation... En tout cas, Rennes peut faire une croix sur les deux prochains matchs, ils n'ont aucune volonté et Udinese et Madrid sont supérieurs à eux.
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