Après une trève internationale aussi ennuyante, qu’inutile, c’est avec encore une fois un grand plaisir de retrouver la Ligue 1.
Vendredi, deux matchs étaient avancés pour améliorer les chances de gagner en Ligue des Champions pour Lyon et Lille cette saison.
Le LOSC se déplaçait à Toulouse dans l’espoir de stopper une série de deux nuls consécutifs, à la qualité de jeu médiocre contre Valenciennes et Evian. Toulouse n'est pas réputé pour son jeu flamboyant aussi. De ce fait, Lille a une nouvelle fois bafoué son jeu. Lille n’est plus l’équipe séduisante de la saison passée. Il faut se le mettre une fois pour toute dans la tête. L’équipe est plus faible que la saison passée. Les départs successifs de Rami, Cabaye et Gervinho et les arrivées de Basa, Pedretti et Payet y ont contribué. Moussa Sow a réussi une saison 2010-2011, proche du miracle. Auparavant ce joueur n’avait pas des statistiques flamboyantes. Cette année, il est redevenu un joueur quelconque. Il n’a marqué que trois buts et vendredi, il a raté un pénalty, symbole de cette saison 2011-2012. Le match se termine sur le score de 0 à 0 où les fautes (surtout toulousaines) auront été nombreuses. Lille, en attendant les autres matchs de samedi et dimanche conservait sa troisième place, et Toulouse la cinquième place. Prochain match en championnat pour Lille, il s’agira de la réception de Brest, spécialiste des matchs nuls. Y aura-t-il un quatrième match nul consécutif en championnat pour le LOSC ? On verra bien. S'agissant du TFC, le jeu est catastrophique. Les Toulousains n’ont marqué qu’un seul but lors des six derniers matchs ! Leur prochain adversaire sera Valenciennes, qui a progressé de son côté.
L’autre match de la soirée a été fabuleux. Il opposait l’Olympique Lyonnais au Stade Rennais. Des matchs de cette qualité, et de cette engagement, on redemande ! L’OL a bien entamé la rencontre, avec des séquences de jeu très intéressantes. Ederson ouvre le score à la 36e minute, c’est son premier but de la saison. C’est une réminiscence pour le joueur brésilien, blessé très gravement en début de saison l’an passé. Mais Lyon ne conserve le score que durant trois minutes, Pitroipa égalise du plat du pied. Auparavant les Rennais auraient pu ouvrir le score s’ils n’avaient pas trouvé le poteau. En seconde période, la domination est rennaise. Ils se créent de formidables situations. Hugo Lloris repousse plusieurs ballons et est sauvé une fois par sa barre transversale. L’équipe lyonnaise est coupée en deux entre sa défense et son attaque, et à trop vouloir relancer au sol, le ballon est intercepté facilement au milieu, et Jirès Kembo-Ekoko, couvert par Cris, permet à Rennes de prendre l’avantage. Rémi Garde, fait rentrer Bastos et Lisandro, mais cela ne changera rien, l’OL permet pour la première fois à domicile en championnat depuis 21 rencontres. Lyon perd tous ces matchs à l’extérieur en ce moment, et en plus s’ils se mettent à perdre à domicile, ça sera alors très difficile d’accrocher une place en Ligue des Champions. En tout cas, sur les forums, ceux qui prétendaient que Lyon était l’équipe la plus forte pour concurrencer Paris, se trompent fortement. Rennes, que j’ai critiqué à juste titre après son match raté contre le Celtic Glasgow, m’a plu, et j’ose espérer pour eux, que cela va continuer. Et j’espère aussi pour le bien de la Ligue 1 que ça va continuer. Rennes l’an passé, ne brillait pas par son jeu, c’est le moins que l’on puisse dire. Cette année les temps changent et tant mieux ! Ceci contraste avec Toulouse dont le jeu est médiocre depuis des années.
Le samedi soir à 19 heures il y avait quatre rencontres, mais autant prévenir tout de suite, ce n’était pas des affiches très attrayantes, mais il y a eu pas mal de buts. Le match Nice – St Etienne était sûrement le match le plus intéressant des quatre. En effet, Nice a changé d’entraîneur : Eric Roy est redevenu directeur sportif, tandis que son adjoint René Marsiglia (père de l’ancien joueur de l’OM Mickaël Marsiglia) prenait les commandes de l’équipe première. Le début de la rencontre est en faveur des Niçois qui semblent plein de bonnes attentions. Stéphane Ruffier, le portier stéphanois (et bien accueilli étant donné qu’il fut gardien de l’AS Monaco) réalise un triple arrêt. C’est la grosse occasion pour l’OGC Nice de la rencontre. Ensuite à la 24e minute, c’est le premier tournant du match : Renato Civelli fait un mauvais renvoi dans l’acte, le ballon est récupéré par le milieu stéphanois qui lance directement en profondeur l’attaquant, qui se fait crocheté par Ospina. Il y a pénalty et carton rouge. L’arbitre ne fait qu’appliquer le règlement et très sincèrement il a pris la bonne décision. Le pénalty est transformé par Florent Sinama-Pongolle, qui inscrit son premier but en Ligue 1 depuis huit ans. Cinq minutes plus tard, nouveau rebondissement, Eric Mouloungui effectue un mauvais geste, due à une mauvaise humeur très perceptible chez les Niçois. L’arbitre sort un carton rouge. A la vue du ralenti, un carton jaune aurait été préférable. A 9 contre 11, il semble difficile aux Niçois de pouvoir croire à une égalisation. D’autant plus qu’à peine quelques minutes plus tard, St Etienne inscrit un second par l’intermédiaire de Kurt Zouma, jeune défenseur de 17 ans. Ensuite plus rien du tout, le spectacle au bout d’une demi-heure est détruit. Les supporters Niçois sont mécontents, envers le corps arbitral principalement. Les gens quittent le stade assez rapidement. Il y aura une troisième expulsion à environ un quart d’heure de la fin, tout à fait logique, pour Renato Civelli. Les supporters restant réclament à chaque contact entre les joueurs, un nouveau carton rouge, pour que la mascarade se termine. Le score ne bougera plus, Nice retourne dans la zone rouge tandis que St Etienne qui n’aura pas brillé par son jeu, remonte à la huitième place. Bordeaux quand à lui, flirte avec la zone rouge, 17ème après une défaite à Dijon. Ces derniers ont été dominés de manière assez stérile par les Girondins. Les Dijonnais sont sorti et en cinq minutes ils ont mis deux buts grâce aux buteurs habituels que sont Brice Jovial et Benjamin Corgnet. La messe est dite pour Bordeaux. Et un recrutement s’impose en hiver. On parle notamment d’un prêt en attaque de Mevlut Erding. Et je pense sincèrement que ce n’est pas là forcément que le bât blesse. Il y a des performances en défense qui font flipper, notamment Mickaël Ciani, qui n’est que l’ombre de lui-même depuis que Fernando Torres lui a mis la misère après un France – Espagne en 2010 en match amical. Durant ce temps-là, Evian remporte un précieux succès contre Lorient 2-1 qui l’éloigne de la zone rouge, c’est le quatrième match consécutif sans défaite pour les bouteilles d’eau. Enfin, match nul entre Ajaccio et Caen 2-2. Les Caennais ont été caillassés par six ou sept abrutis avant d’arriver au stade. Ils ont failli répondre par la plus belle des réponses en menant 2-1 jusqu’à l’égalisation de Benjamin André dans les arrêts de jeu. Les Ajacciens ramènent un point mérité, mais restent scotchés au fin fond du classement. L’avenir n’est guère reluisant pour le club corse.
Le samedi soir, il y avait une véritable affiche opposant le Montpellier Herault Sporting Club à l’Olympique de Marseille. Montpellier a un jeu fluide avec Saihi à la récupération, Belhanda qui joue entre les lignes et Camara et Utaka sur les ailes. Montpellier n’est hélas pas précis dans la dernière passe. Marseille mis à part sur une occasion de Rémy, qui dribble le gardien, puis tire dans le petit filet, pas grand-chose à se mettre sous la dent. Montpellier a dominé la première mi-temps et attaque la seconde tambour battant. C’est logique qu’ils ouvrent le score sur un très beau csc de la part de Souleymane Diawara. L’OM est au pied du mur, et va de ce fait, bien réagir. Mais la chance qui les a souvent précédé ces dernières saisons, n’est pas avec eux ce soir, et alors qu’ils auraient dû ramener au moins un point, ils concèdent une nouvelle défaite qui fait que l’OM chute à la 10e place, tandis que Montpellier rejoint le Paris Saint-Germain.
Dimanche après-midi, il y avait deux rencontres qui concernaient le ventre mou et le bas de classement. Valenciennes a battu Auxerre 2-1 au terme d’une rencontre qui ne restera pas dans les annales tant le spectacle fut triste. Il en va de même pour Brest-Sochaux (2-0). Le match qui retenait l’attention c’était le match opposant le PSG à Nancy. Le match a été dominé de bout en bout par le club parisien, mais Nancy a été organisé comme un vrai bloc : cinq défenseurs et deux milieux défensifs. La première mi-temps est poussive côté parisien, malgré une intention nette de faire la différence. En seconde mi-temps, Calvé inscrit un but magistrale à la 49e minute. Il faut attendre ce but, pour que le PSG pousse. Javier Pastore, très atteint par les nombreux matchs qu’il joue, se montre enfin. Nenê est magique durant tout ce match. Ces coups de pieds arrêtés apportent à chaque fois le danger. Nancy résiste comme il peut. La barre transversale sauve le gardien nancéen, et parfois il effectue des parades miraculeuses. Cette victoire nancéen est un véritable hold up même si on s’attendait à ce qu’ils jouent de la sorte. Le PSG reste leader, et n’est pas en crise, quoiqu’en disent les journalistes. Bonne semaine.
Il a été relu cet article ? C'est bourré de fautes de syntaxe (je dis ça pour aider)
RépondreSupprimerIl a été écrit rapidement cet article. Du coup je n'ai pas eu le temps de me relire.
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