2 février 2012

Deschamps : "Jean-Michel Aulas prend Garde !"


Après le tirage au sort des demi-finales, on se doutait que la finale probable serait Lyon-Marseille et effectivement c’est l’affiche du 14 avril au Stade de France. Lyon l’a emporté 4-2 sur le terrain de Lorient après prolongations, tandis que l’OM a éliminé Nice 2-1.


Mardi soir, la première affiche opposait Lorient à Lyon. Les Merlus ne sont pas en forme en championnat, les blessures sont nombreuses (Aliadière, Quercia, Bourillon…), le jeu est moins attrayant que la saison passée. Mais lors de cette rencontre, Lorient s’est sublimé.
Le premier quart d’heure est à l’avantage des Lyonnais, notamment avec une magnifique volée de Gomis à 30 mètres mais également avec trois tirs de Lisandro Lopez. Ce dernier est beaucoup trop maladroit dans la finition, et on y est pas habitué. Le premier quart d’heure passé, les Lorientais peuvent enfin mettre le pied sur le ballon. Le duo Douniama-Emeghara est intéressant et pose de nombreux soucis à la charnière centrale Cris-Umtiti. Hugo Lloris est impeccable dans les buts, et parvient à maintenir le score de 0-0 à la pause.
A la reprise, les Lorientais monopolisent la balle. Les Lyonnais ne voient plus le jour et c’est tout logiquement qu’Emeghara ouvre le score, après avoir effacé très facilement Cris d’un crochet. Ce dernier n’est plus que l’ombre de lui-même depuis sa blessure en août 2008 contre Toulouse. Six minutes plus tard, Lorient double la mise par l’intermédiaire de Monnet-Paquet dans un angle très fermé, le tir touche d’ailleurs un tout petit le poteau. Lorient mène 2-0. On se dit que la messe est dite. Le public du Moustoir manifeste sa joie : « On est en finale ! On est en finale ! », « Olé, olé, olé ». A un quart d’heure de la fin alors que l’OL est à la rue dans le jeu, Alexandre Lacazette réduit le score d’une magnifique frappe qui vient se loger dans le petit filet d’Hugo Lloris. Le match change dès lors de physionomie, Lyon pousse les Lorientais sur le but, mais tient le coup. Mais à la 94e minute, sur un ultime corner, Lyon égalise grâce à Jimmy Briand, entré en jeu, délaissé de marquage, et bien aidé par une sortie ratée de Benjamin Lecomte. Lyon a arraché la prolongation, contre le cours du jeu. Néanmoins, Lyon a fait preuve de caractère, et ils vont le démontrer durant les prolongations.
En effet, c’est Lorient qui va se montrer dangereux à de nombreuses reprises sur les buts lyonnais, mais l’inefficacité offensive de Lorient cette saison est criante. A l’inverse, Lyon prend l’avantage sur une des rares situations offensives qu’il possède, grâce à Bafetimbi Gomis. En fin de match, Lyon prend deux buts d’avances grâce à Lacazette sur une passe de Bastos. Lyon est qualifié pour la finale, mais le match fut plaisant. Lorient a démontré qu’il pouvait bien jouer au foot. A eux de répéter cette performance en championnat, en étant toutefois un peu plus efficace.

Le lendemain, l’autre demi-finale opposait l’OM à l’OGC Nice. Marseille est depuis trois mois en pleine bourre, tandis que Nice est dernier, et n’a plus marqué depuis trois matchs.
Ce match est nettement moins intense que celui de la veille. L’OGC Nice a le pied sur le ballon sans pour autant être dangereux en début de partie. L’OM ouvre le score après une vingtaine de minutes grâce à une magnifique frappe enroulée de Loïc Rémy qui nous rappelle beaucoup Thierry Henry. L’OM marque sur sa première occasion de la partie, et pratiquement sur l’unique de la première mi-temps. Sur l’action du but, on observe une poussette de Brandao qui aurait pu être sifflée. Avant la pause, Nice égalise grâce à Anthony Mounier. Au début de l’action, une faute sur Loïc Rémy est commise. Le score est de 1 à 1 à la pause, et c’est logique.
Au retour des vestiaires, l’OM parviendra à inscrire un second par l’intermédiaire de Brandao, plus efficace que le Dédé Gignac. Peu de temps après, Valbuena se fait expulsé « logiquement » après ne pas avoir respecté le règlement, mais bon c’est un peu sévère malgré tout. Clément Chantôme s'était fait expulsé dans les mêmes conditions à Bratislava avec le PSG en Europa League, on avait pas crié au scandale comme l'a fait Didier Deschamps. Néanmoins ce dernier aurait dû être exclu lors de son tacle par derrière qui ne lui avait valu qu’un carton jaune. En tout cas, il ne pourra pas jouer le choc opposant l’OM à Lyon dimanche prochain. Nice pousse sans pour autant être dangereux. On s’ennuie devant sa télé. Il n’y a que la grotesque simulation d’Azpilicueta, qui se conclut par un carton rouge pour…Djadjedje qui nous réveille un petit peu. L’OM se qualifie sans convaincre pour la troisième année consécutive en finale de la Coupe de la Ligue, une compétition peu prisée par les supporters marseillais, mais devenu l’équivalent de la Coupe du Monde désormais.

1 commentaire:

  1. [TROLL] Aussi drôle soit-il, le titre est absolument pas approprié ...

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